Besoin qualificatif des agnostiques

Les agnostiques mettent beaucoup de temps à se décider. Ils comptent principalement sur les facultés mentales qui pourraient leur indiquer la voie exemplaire. Cette probabilité est très faible. Or les rapports que pourrait établir le mental avec le domaine spirituel sont inégaux, puisque les vérités, appartenant à ce domaine sont abstraites ou projetées dans un futur inaccessibles. Le plus important matériel d’action du mental est la logique. Du fait qu’elle soit exclusivement matérielle cette faculté n’a aucune chance d’aboutir à un quelconque résultat. La meilleure synthèse qu’elle puisse élaborer est le refus catégorique d’intervenir. La seule façon de confirmer son authenticité réside dans sa neutralité. Si elle s’obstine à intervenir elle se contredit et perd sa principale vocation.

Le discours religieux actuellement en vigueur est anarchique et désordonné. Il n’a pas les moyens d’encadrer efficacement une mentalité évoluée et aussi exigeante. Vu, d’autre part, les imperfections qui caractérisent l’entendement actuel, on peut dire que les besoins des agnostiques ne risquent pas d’être assouvis.

Le Coran a tenu compte de ces besoins qualitatifs qu’il a lucidement traités et mis à la disposition de l’esprit humain dans le but d’assurer sa protection, son immunité et sa transition vers un domaine de savoir excessivement évolué.

Comme nous allons le constater au fur et à mesure de notre progression, le savoir religieux est très spécifique. Il demande ,à l’esprit humain d’évoluer encore d’avantage et de se libérer de ses petits mais dangereux handicaps pour pouvoir assumer sa lourde responsabilité de partenaire digne de confiance.

Il confirme, sans ambiguïté, que le matériel d’investigation nécessaire à une évolution certaine au sein du domaine religieux, est exclusivement psychologique. Pour pouvoir réussir son entreprise de recherche, l’être humain a besoin de performances morales. Ces facteurs jouent un rôle déterminant et décisif par rapport aux résultats de l’entreprise. Le mental n’a pas le moyen d’intervenir immédiatement. Son rôle est secondaire se limitant à soutenir et à confirmer la décision des facteurs moraux. La raison est très claire. Elle est logique, et surtout, légitime. Or la valeur et le mérite d’un être humain ne se définissent pas à travers son savoir et son caution intellectuel mais uniquement à travers son tissu psychologique et ses capacités morales. N’oublions pas que l’enjeu principal de l’enseignement religieux se développe exclusivement autour de la réussite ou de l’échec de l’intéressé Pour mieux expliquer cette situation, le Coran nous renvoie vers Abraham.

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