Tel qu’il est présenté, le concept religieux s’adapte parfaitement aux critères du projet universel de par ses causes ses moyens et ses conséquences. Il a été conçu en totale conformité avec l’aboutissement de l’existence de l’être humain. De par sa constitution et les données qui le caractérisent, il est accompli. Ajouter ou retrancher un élément quelconque à la somme de données qu’il renferme met en cause le projet d’existence de l’être humain. Si, par exemple, la preuve matérielle qui confirme tout ce qui est parvenu dans le concept religieux, existe réellement, tout le projet devra s’effondrer et l’existence deviendra une mascarade. La sélection prévue ne se réalisera jamais, ou, si elle se réalisera, elle ne sera jamais légitime, puisqu’elle serait imposée, non par la volonté individuelle et l’effort personnel de transcendance, mais par l’épouvantail de la preuve matérielle.

« Si Nous avions voulu Nous leur aurions donné un signe auquel ils seront éternellement subjugués. » CH : 26 V : 4

« Comment ! Mais si vous devez avoir la conviction, on devra cependant vous montrer l’enfer. » CH : 26 V : 5

Au lieu de se livrer à ce genre de spéculation dont il ignore les conséquences, l’être humain ferait bien de se conformer au discours religieux dont dépend son salut. Ce discours est conçu pour subvenir à tous les besoins du croyant et à le protéger contre tout ce qui pourrait agresser son équilibre. Mais ce croyant doit être vigilent et capable de défier l’agressivité du milieu social, culturel et politique souvent hostile à ses intérêts. Si pénibles et si dramatiques que soient les conditions, l’être humain peut toujours compter sur son unique et éternel soutien : le Coran, le plus merveilleux cadeau que Le Seigneur ait dédié aux humains.