La notion de l’enfer, que nous avons hérité de nos ancêtres et qui continue d’affecter dangereusement la mentalité actuelle, est la conséquence d’une ignorance lamentable affichée vis-à-vis de l’enseignement divin.
Dieu est l’Amour, le Pardon, la Bonté, la Miséricorde…, Il n’est pas cruel. L’installation de l’enfer n’est nullement la conséquence d’une cruauté quelconque. C’est une nécessité impérieuse pour la démarche rationnelle du projet universel dans son évolution et dans son aboutissement. Le projet divin est parfait comme l’est son Créateur. Il est conçu dans une précision mathématique qu’aucune faille ni imperfection ne puissent perturber.
La science nous a appris qu’en ce monde rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.
Pour sa part, la religion nous confirme que, depuis l’infiniment petit à l’infiniment grand, un élément qui existe ne s’anéantit pas. Il se transforme continuellement jusqu’à l’aboutissement à l’image ultime dont dépendra son sort et son destin définitif. Dès que la première création aboutit et que la sélection s’effectue comme prévu, les éléments positifs seront retenus pour la nouvelle et éternelle existence. Les éléments négatifs, impurs et nuisibles seront livrés à l’enfer pour y séjourner éternellement. Ces impuretés n’auront plus aucun rapport avec l’univers de la sainteté. Le rôle de l’enfer est décisif. Il est inéluctable. Il ne se limitera pas à compresser cette indésirable brocante mais à y exercer une action d’épuisement continuel jusqu’à les réduire à leur ultime structure d’incapacité. Aucune allusion n’est parvenue dans le discours divin évoquant un anéantissement clair et net de cet amas d’impuretés excepté quelques versets coraniques qui évoquent une faible éventualité.
«..Ils(les impies) y (dans l’enfer) séjourneront éternellement, sauf ce que ton Seigneur voudra. » Coran
L’enfer est donc un élément fondamental du projet universel. Il est strictement nécessaire pour la réussite de la transition de l’univers de son état de précarité à sa vocation de sainteté et d’éternité. Dieu est la Vérité. Son Œuvre repose exclusivement sur la vérité, sur la justice et sur l’exactitude mathématique. Elle s’exercera selon ces critères pour réaliser l’exclusivité des objectifs établis par Sa Volonté Suprême. Les fantasmes de nos désirs ne changent, en rien, ce merveilleux programme d’évolution.
« Si la vérité avait obéi aux fantasmes de leurs désirs, les cieux et la terre se seraient, depuis longtemps, détériorés. » Ch. : 23 V : 71