Le Paradis

Le terme paradis est fréquemment utilisé par le discours religieux. Sa signification demeure fictive, symbolique et inaccessible par rapport à l’esprit humain. Dans le vécu humain, il n’y a pas de similitudes qui nous permettent de faire un éventuel rapprochement avec l’étymologie du terme paradis. Notons, d’autre part, que l’univers du paradis, ou le monde eschatologique, est exclusivement inédit. Ce genre de savoir ne fait pas partie du logiciel du cerveau humain.

Avec l’aboutissement de la religion et la parution de l’islam, le Coran nous confirme que l’univers du paradis ne fait pas partie du vécu humain et que, toutes les descriptions, parvenues dans les livres saints, ne sont que des exemples de rapprochement.

Dans un « Hadith » sacré confié à Mohamed Le Seigneur dit :

« J’ai réservé, à mes fidèles, des merveilles que jamais personne n’ait vu, ni entendu ni même pu imaginer. »

Au cours de l’ultime révélation, le niveau mental permettait à l’homme d’envisager les spécificités du futur et d’approcher l’univers des fictions de ce monde eschatologique. La notion des plaisirs et des divertissements cédait, progressivement, la place à la responsabilité de vicaire qui caractérise la future vie éternelle.

Si aucune indication, concernant le temps, n’a été divulguée, l’espace du paradis fut clairement déterminé. Je cite :

 

« Le paradis qui engendrera l’envergure des cieux et de la terre, sera réservé aux gens intègres. » Coran CH:3 V:133

 

Pour tenter de rapprocher la notion d’espace à ses compagnons, Mohamed dit :

‘Dieu accordera, à chacun de ses fidèles, un verger immense paré de milliers d’arbres fruitiers. Mais sachez, tout de même, que pour traverser l’ombre projetée par un arbre, un cavalier mettrait cinq cents ans.’

Telle qu’elle fut rapportée, cette notion d’espace, nous permet de définir, avec aisance, l’envergure approximative du fief qui sera mis à la disposition de l’être humain. L’exemple fourni par le prophète de l’islam est très clair. En cinq siècles, un cavalier moyen, ferait trois cent cinquante fois le tour de la terre. Aussi ce fief accordé à un seul individu devrait s’évaluer par milliers ou centaines de milliers de planètes. Cela donne à la responsabilité de vicaire toute sa dimension et à la vie future un concept totalement différent. Ainsi notre existence et notre vocation s’engagent dans une nouvelle perspective exigeant, de notre part, beaucoup d’efforts et de meilleures performances.

Laisser un commentaire